Silence

Publié le par un souffle

Sur le chemin de la guérison, et cette peur infernable et angoissante d'aller mieux. De perdre ce qui faisait ce que "j'étais". Il parait que c'est ce que j'avais construit, un système de défense mais pas vraiment moi. Alors j'essaie d'y croire et je continue le travail.
Travailler sur soi. Soigner d'abord l'urgent, le quotidien qui nous bouffe. Et puis s'attaquer au bas de l'iceberg, à l'invisible que l'on a enfoui bien loin et qui refoule pourtant à la surface. Qui pue. Qui dérange. Et malgré tout il faut gratter la merde au fond, la soulever et la jeter par dessus bord.
Et ça fait mal.

Juste mal entre un rire et un frisson de joie. L'amour donne des ailes paraît-il alors j'essai de m'envoler.
Mais je n'oublie personne même si je ne suis plus souvent là :=)


Publié dans prisonnieredesoi

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V
<br /> <br /> Vos mots me rappellent cette très belle scène du Voyage de Chihiro qui m'a fait pleurer : la jeune fille y débarrasse l'esprit d'une rivière de tous les immondices qui la souillent : elle trouve<br /> l'objet qui fait souffrir le kami, tire dessus, et suivent des flots de pollution qui étouffait le "dieu". Alors il peut enfin repartir, libéré et léger...<br /> <br /> <br /> <br />
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J
Ana et Mia nous auront apportées une seule chose, cette extrème sensibilité, cette capacité à décrire précisément ce qu'on ressent au moment même où on le ressent. Sentir quelle période pointe le bout de son nez, la période "aller... motivéé, cette fois c'est la bonne, je craquerai pas!!!" avec cette envie, cet espoir, cette rage, cette force et puis... la descente avec cette honte, cette peur de soi, ce non contrôle, ce corps qui n'obéit pas, cette frustration, cette déception, cette haine. Le cercle vicieux qui n'en finit pas de tourner, la fatigue, la lutte encore et encore. En lisant ton blog j'ai réalisé qu'on étaient toutes pareilles, on se connait toutes soi même par coeur, on devrait être tellement plus forte, la plupart des gens ne savent ni décrire leurs émotions, ni même les ressentir parfois. Alors dans mes bons jours je me surprends à rêver et je me dis que  quand on s'en sortira, on sera beaucoup plus fortes que tous ces gens, qui n'y comprennent rien. "Ce qui ne te tue pas te rend plus fort" Alors en ce jour d'espoir, je vous souhaite à toutes de ne pas oublier que nous sommes spéciales et différentes et qu'un jour la roue tournera. Garder espoir, toujours. Je vous aime
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A
C'est mon premier passage ici.Et je me dis, putain cette fille elle a du chien, ta manière d'écrire est poignante, et franche. Directe.Tes mots m'ont egoIstement rappellé les miens.Je te souhaite du courage.Bâteau mais tellement nécessaire...
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B
Je t'aime fort... Et je pense a toi tres souvent même si tu ne le sais pas...
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B
Je passe souvent, et ce soir je dépose des bisous et plein d'espoir que tu ailles bien
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