L'assaut
Les doutes assaillent. La forteresse semble plus frêle.
Les murs se fissurent et l’angoisse naissante s’y faufile insidieusement. Trop de questions. Pas les bonnes. Pas de réponse. Mais le cœur serré. Pour rien. Pour tout. La peur de ne pas se relever après la bataille. Et de tout gâcher, tout détruire. Comme à l’accoutumée.
Et la honte qui affaiblie, qui gagne du terrain. Celle qui fausse le jeu.
La guerre se gagne par la psychologie. Alors je l’ai déjà perdue.
Parce que la maladie est plus forte,qu’elle me ronge et m’impressionne. Je décourage. Et c’est là qu’elle trouve avantage. En me déstabilisant. En m’aliénant. Le miroir comme arme, mes yeux ne sont pas des boucliers, mais des alliés de celle-ci.
Je devrais être heureuse, et je n’ai jamais eu aussi peur.